AUTEURS (Langues et cultures)




  Albert MEMMI

par Rukaya




Albert Memmi est tunisien, il est né le 15 décembre 1920 dans une famille juive. Il a apprend la langue française dans une école juive à en Tunisie. Il a étudié la philosophie à l’université d’Alger et après il est parti à paris pour vivre dans cette ville. Il commence à écrire et il a écrit son essai le plus connu  Portrait du colonisé, il a écrit de la colonisation. Il a obtenu un grand prix littéraire du Maghreb et des autres prix. Donc, Memmi est un philosophe et un écrivain et il est un sociologue de la culture. Albert Memmi est un écrivain francophone du 20émé siècle.
Il a écrit le premier roman qui est La statue de Sel, il parle de sa vie et sa réflexion dans ce roman. Après, il a écrit son second roman qui est Agar qui pale du mariage mixé et les différentes cultures. Ensuite, il écrite un roman qui parle de la colonisation et la condition de la colonisée qui s’appelle le portrait du colonisé. Ce dernier a été traduit à plusieurs langues. Il a écrit une histoire qui parle de l’indépendance de Tunisie et les situations après l’indépendance qui est le pharaon. Quelques années plus tard, il a écrit un roman qui parle des conditions des juifs qui s’appelle le portrait d’un juif. Memmi a écrit plusieurs romans et livres comme Portrait d’un colonisé, Libération du Juif, Le Mirliton du ciel et Le Nomade immobile.
Les références :
Dennis Pereira-Egan, 2014, “Albert Memmi”,disponible sur le site web: http://www.bm-limoges.fr/espace-auteur/memmi/auteur-biographie.php#haut
Afifa Marzouki, «Albert Memmi » disponible sur le site web :  http://www.limag.refer.org/Textes/Manuref/Memmi.htm
Claude Sitbon, 2013, « Albert Memmi – un regard biographique », disponible sur le site web : http://kefisrael.com/2013/11/18/albert-memmi-un-regard-biographique/#.U57pKU3frIU




Edouard GLISSANT

par Huda





Edouard Glissant est un écrivain, poète et essayiste français. Il est né le 21 septembre 1928 en Martinique, et mort le 3 février 2011 à paris. Il quitte la Martinique pour paris en 1946 pour étudier l’ethnographie au Musée de l’homme, et l’histoire et la philosophie à la Sorbonne. Glissant a s’intéresse beaucoup sur l’identité nationale, la créolisation, la langue nationale, donc il a écrit beaucoup des œuvres qui parlent de ces types de sujets, spécialement sur le créole, et les antillais. Ses réflexions sur l’identité antillaise ont inspiré une génération de jeunes écrivains antillais qui formera le mouvement de la créolité, dont Patrick Chamoiseau, Ernest Pépin, ou encore Raphael Confiant.  
Ses achèvements :
Il est le fondateur des concepts (d’antillanité), de (créolisation) et de (tout-monde). Il était choisi comme un professeur de la littérature française a l’université de la ville de New York, et président de la mission de préfiguration d’un centre français.
Les prix littéraires :
Il a obtenu un prestigieux prix qui porte son nom : le Prix Edouard Glissant, crée par l’universite Paris-VIII, avec le soutien de la Maison de l’Amérique Latine. En plus il est destiné à honorer une œuvre artistique lié aux valeurs poétiques d’Edouard Glissant la poétique du divers, le métissage et toutes les formes d’émancipation, une réflexion autour d'une poétique de la Relation, celle des imaginaires, des langues et des cultures.
La vie politique :
En janvier 2006, le président Jacques Chirac a choisi Edouard Glissant pour crée un Centre national consacré a la traite et l’esclavage. Mais Glissant a refusé la création d’un ministère de l’immigration et de l’identité nationale, et il a condamné la politique d’immigration qui été mené depuis l’élection du président Nicolas Sarkozy. En 2007, il construit le conseil régional d'Île-de-France et du ministère de l’Outre-mer, l'Institut du tout-monde. Le but de cet institut est le développement de la pratique culturelle et sociale des créolisations. Il augment la connaissance de l’imaginaire des peuples dans leur diversité.
Ses œuvres :
En poésie : la Terre inquiet (1955), le sel noir (1960), l’Intention poétique (1997), la Terre le feu l’eau et les vents (2010)…et d’autres.
Les essais : soleil de la conscience(1956), le discours antillais (1981), l’imaginaire des langues(2010)…d’autres.
Les romans : la lézarde(1958), tout-monde(1995), Ormerod (2003)…et d’autres.
Le théâtre : Monsieur Toussaint (1962).

Références!!!!





Akira MIZUBAYASHI

Par Bissan Hajjo
Sa vie en deux mots
Akira Mizubayashi né en 1952 à Sakata (ville au Japon), est un écrivain et traducteur japonais contemporain. Il a commencé ses études à l’université nationale des langues et civilisations étrangères de Tokyo avant d'aller à Montpellier, en France, où il a commencé en 1973 une formation pédagogique afin de devenir un professeur de la langue française. ll est revenu à Tokyo en 1976 et a fait une maîtrise de lettres modernes. 3 ans après, Il est revenu en France en 1979 comme élève de l’Ecole normale supérieure. Depuis 1983, il enseigne au département d’études françaises de l’université Sophia à Tokyo.
Son recours au français
Mizubayashi o eu recours à la langue française pour des raisons multiples. D'abord, le discours politique et social japonais qui a eu lieu dans les années 68\70 étaient stéréotypés. C'est-a- dire, tous ont utilisé les mêmes mots (quels mots?), les mêmes expressions. Même ses camarades militants ont répété d'une façons bête les mêmes mots qu'ils entendaient et qu'il les a considéré "sans sens" et il, Akira Mizubayashi, est devenue méfiant à l’égard de l’utilisation publique des mots. Aussi, l'histoire triste que le père d'Akira a vécu chez l'armée japonais, soit de torture ou d'oppression, lui a rendu détestant de sa propre langue. De plus, Mizubayashi était influencé par le philosophe japonais Arimasa Mori qui était profondément engagé à la langue française. Ce dernier a écrit son journal intime en français d'une façon magnifique; ce qui a rendu Akira fasciné par cette langue. Du surcroit, Mizubayashi est en contradiction avec sa langue maternelle. Cette contradiction se manifeste par le mutisme, la perte de l'envie de parler en japonais. Il trouve lui-même plus libre à s'exprimer, " Le détour par le français a été extrêmement salutaire pour moi." (Akira, 2012). En fin, Mozart (compositeur autrichien) a aussi influencé Mizubayashi puisqu'il a beaucoup admiré la musique occidentale et spécialement Mozart et a commencé a apprendre la musique dès l'âge de 10 ans.


Ses ouvrages littéraires
Jusqu'a aujourd'hui Mizubayashi a écrit 6 essais en japonais, 6 essais en français et 2 livres en français dont le plus célèbre est Une langue venue d'ailleurs en 2011. Pour ce dernier ouvrage, il a reçu deux pris. Le premier prix, le Prix littéraire de l’Asie donné par l’Association des écrivains de langue française (ADELF). Le deuxième, le Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises; donné par l’Académie française. Dans son récit autobiographique, Une langue venue d'ailleurs, Mizubayashi raconte sa passion pour le français qui l'a orienté dans toute sa vie. Ce philosophe japonais e écrit beaucoup d'articles en français; entre autres, "L'île du bonheur entre le français et le japonais" en 2012. "Croisements " en 1986 et "Les infortunes de Julie_ de Rousseau à Balzac " en 1996. Parmi ses articles écrits en japonais (titre traduit en français), on trouve, "L'idée de la république _ pour une démocratie japonaise à venir" écrit en 2006, "De la langue tyrannique _ l'émergence de la littérature à l'âge de l'opinion publique : l'expérience de Rousseau" écrit en 2003 et "la volonté du bonheur" en 1994.
Lien avec d'autre auteur
Il existe un similitude entre Mizubayashi et Senghor dans leur profond amour pour la langue française. Comme Senghor, Akira est convaincu que la langue française est la plus libre quand ont veut s'exprimer et qui apporte beaucoup de vocabulaire et d'expressions qui enrichirent la langue d'écriture. dans ce point, le philosophe japonais s'est mis d'accord aussi avec Taher Ben Jelloun. Un autre lien se trouve entre Akira et Maryse Condé. Ces deux écrivains ont dit qu'ils ont passé ce qu'on appelle l'aliénation. Comme condé a exprimé que sa famille était aliénée et ne trouve pas sa place ni en France ni dans sa pays d'origine, Akira s'exprime cette aliénation en disant "je suis étranger ici et là. Je suis sorti de l’univers japonais, mais je n’adhère pas pour autant à l’univers français. Je suis à présent extérieur aux deux cultures." (Entretien avec Akira dans le Magazine L'Orient Litteraire, 2012).
Références:
Makhlouf, G. (2012), "Akira Mizubayashi, étranger à sa langue" in L'Orient Litteraire, [ en ligne], n°95. Pages consultées le 10 mai 2014. Disponible sur le web : http://www.lorientlitteraire.com/article_details.php?cid=6&nid=3844
Mizubayashi, A. (2012), " Bio-bibliographie" in Le francais, ma langue paternelle: le site personel d'Akira Mizubayashi, [ en ligne]. Pages consultées le 10 mai 2014. Disponible sur le web : http://mizubayashi.urdr.weblife.me/pg191.html




Michel TREMBLAY
par Haneen Assi
Michael Tremblay est né en 1942 à Montréal. Il est un dramaturge et romancier québécois. Il est aussi conteur, traducteur, adapteur, scénariste de films et de pièces de théâtre, parolier pour Pauline Julien, Renée Claude, Monique Leyrac. Il est d’une famille modeste et pauvre. Il participe au concours des jeunes auteurs de Radio-Canada en 1964 avec une pièce de théâtre intitulée Le train. Tremblay remporte le premier prix. Un an plus tard, ‘il écrit un œuvre intitule Les belles-sœurs. En 1968, la pièce est jouée pour la première fois au Théâtre du Rideau Vert.il écrit un livre qui décrit l’enfance de sa mère et le voyage entre le Québec et les Etats-Unis.il utilise le dialecte « joual » dans ses pièces de théâtre.
Michel Tremblay écrit pièces de théâtre, romans, et adaptations d'œuvres d'auteurs et de dramaturges étrangers. Dans ses écrits, il critique la société québécoise qui est dominé par l’église catholique ou par le Bourgeois. Ses pensées ont eu un impact sur la création du mouvement de l'indépendance du Québec. Dans sa peinture (??), il traite plusieurs thèmes comme, la vie de femmes de la classe ouvrière québécoise, de travestis, d'homosexuels, de schizophrènes qui étaient des thèmes oubliés ou condamnés à ce moment (wikipedia!!). Tremblay restaure la dramaturgie à la période de la révolution tranquille .cette nouvelle forme de dramaturgie se fonde sur le nationalisme québécois.
Dans les années 1970, Tremblay publie les Chroniques du Plateau Mont-Royal qui se compose de six romans qui sont : La grosse femme d'à côté est enceinte (1978) et La duchesse et le roturier (1982), œuvre qui poursuit la lancée de la description du quartier Le Plateau-Mont-Royal à Montréal, quartier qui était à l'époque celui de la classe ouvrière montréalaise. Dans les années 1980, il écrit Albertine en cinq temps qui cause un développement considérable dans le domaine de la dramaturgie.
Ses œuvres littéraires :
  • Contes pour buveurs attardés (1966)
  • Chroniques du Plateau Mont-Royal, série de six romans : La grosse femme d'à côté est enceinte (1978), Thérèse et Pierrette à l'école des Saints-Anges (1980), La Duchesse et le roturier (1982), Des nouvelles d'Édouard (1984), Le Premier Quartier de la lune (1989), Un objet de beauté (1997)
  • Le gay savoir, série de cinq romans : La nuit des princes charmants (1995), Quarante-quatre minutes, quarante-quatre secondes (1997), Le Cœur découvert (1986), Le Cœur éclaté (1993), Hôtel Bristol New York, N.Y (1999)
  • Le Cahier noir (2003)
  • Le Cahier rouge (2004)
  • Le Cahier bleu (2005)
  • Le Trou dans le mur (2006)
  • La Diaspora des Desrosiers : La Traversée du continent (2007), La traversée de la ville (2008), La traversée des sentiments (2009)
Théâtre
  • Le Train, 1964.
  • Les Belles-Sœurs, 1965.
  • En pièces détachées, 1970.
  • À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, 1970
  • Trois petits tours, 1971.
  • Demain matin, Montréal m'attend, 1972. Comédie musicale.
  • Hosanna, 1973.
  • La Duchesse de Langeais, 1973.
  • Bonjour, là, bonjour, 1974.
  • Les Héros de mon enfance, 1976.
La référence :
L'Encyclopédie du Canada: édition 2000, Montréal, Stanké, 2000, p.2528.disponible sur le web : http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/biographies/234.html




Aimé CESAIRE 
Par Razan Halabi

Aimé  Fernand David Césaire est un poète et un homme politique, est née le 26 juin 1913 dans une grande famille de basse Pointe au Nord-est de la Martinique. Il est vécu avec son père qui était un petit fonctionnaire et sa mère qui était une couturière. Aime Césaire a étudié en France (le Lycée Schœlcher de Fort-de-France) et il a obtenue une bourse par le gouvernement français afin de continuer ses études secondaires à paris (Lycée Louis Le Grand) ou il a rencontré Léopold Sédar Senghor. En 1941, le maitre du surréalisme, André Breton, a découvert la poésie de Césaire. Césaire s’éteint le 17 avril 2008 à Fort-de-France à 94 ans.

Au cours de ses années scolaire, il avait un contact avec des jeunes Africains étudiants à Paris. En fait, Aimé Césaire et son ami guyanais Léon Gontran Damas ont commencé à réfléchir et découvrir progressivement une part de l'identité martiniquaise et les composants africains avec une conscience de la situation coloniale. Peu de temps après, en septembre 1934, Césaire avec d'autres étudiants antillo-guyanais et africains (Léon Gontran Damas, les sénégalais Léopold Sédar Senghor et Birago Diop) ont fondé le journal L'Étudiant noir. D’ailleurs, les pages de cette revue ont contenu, pour la première fois, le concept de « Négritude ». Ce terme a été crée par Césaire comme une réaction sur le systeme colonial français et son oppression culturelle. Césaire était contre le projet français de l’assimilation culturelle et la dévalorisation de l'Afrique et de sa culture. Le mouvement de la négritude était un projet plus culturel que politique, il est ni un parti politique, ni un parti raciale. En fait, la Négritude est juste un mouvement humanisme actif et concret destiné a tous les tous les opprimés dans le monde. 
 
En 1935, Césaire a commencé la rédaction de son chef d’œuvre «  le Cahier d’un Retour au Pays Natal ». Une année après, il s’est marié à une étudiante martiniquaise, Suzanne Roussi. Il admit à l’Ecole Normale Supérieure en 1935 et est rentré en Martinique en 1939 pour enseigner au Lycée Schœlcher. 
 
En 1941, Césaire, épaulé par René Ménil et Aristide Maugée a fondé la revue Tropiques, comme une réaction sur la situation actuelle de la culture martiniquais. Cette revue était fondée dans le but de récupérer le patrimoine culturel de la Martinique.
L’engagement littéraire et culturel était l’axe de la vie de Césaire. Son engagement politique a paru des son retour en Martinique et en 1945 il est élu maire de Fort-de-France, la capitale de la Martinique, à 32 ans. L’année suivant, il est élu député de la Martinique à l'Assemblée Nationale et le rapporteur de la loi sur des colonies de Guadeloupe, Guyane Française, Martinique et la Réunion, des Départements Français. Césaire était conscient du danger qui entoure sa société et était alerte du danger d'aliénation culturelle qui menace les martiniquais. Alors, la préservation de la culture martiniquaise était la priorité de Césaire. 
 
Césaire a fondé, a paris, la revue Présence Africaine, aux côtés du sénégalais Alioune Diop, et des guadeloupéens Paul Niger et Guy Tirolien. Cette revue deviendra une maison d'édition qui publiera plus tard, entre autres, les travaux de l'égyptologue Cheikh Anta Diop, et les romans et nouvelles de Joseph Zobel. En 1950, cette revu a publié pour la première fois le Discours sur le colonialisme qui montre l'idéologie colonialiste européenne en comparaison avec le nazisme. En 1956, il s’est révolté par la position du Parti Communiste Français en ce qui concerne l'invasion soviétique de la Hongrie. En conséquence, il a envoyé et publié une « lettre a Maurice Thorez » afin d’expliquer les raisons qui l'ont poussé à quitter le parti. Deux année plus tard, il a crée le Parti Progressiste Martiniquais (PPM) qui était un type de communisme martiniquais.

Aime Césaire a publié plusieurs recueils de poésie qui étaient toujours sous la forme du surréalisme comme « les Chiens se taisaient » qui aborde la question de  la lutte de décolonisation, « Soleil Cou Coupé » en 1948, « Corps perdu » en 1950, et « Ferrements » en 1960. D’ailleurs, il avait des pièces de théâtre comme « La Tragédie du Roi Christophe » en (1963) qui montre son expérience haïtienne, « Une saison au Congo » en (1966) qui  met en scène la tragédie de Patrice Lumumba, père de l'indépendance du Congo Belge., « Une tempête » en (1969) qui était inspire de Shakespeare. En bref, Césaire a publié plus de quatorze œuvres, recueils des poésies, pièces de théâtre et des essais. En outre, ses œuvres ont été traduit dans plusieurs langues comme l’anglais, espagnole, allemand et cetera.


La reference: (une seule référence?!)
Largange, A. (2014), « Aimé Césaire » in littérature, [en ligne], page consulte le 29 mars 2014. Disponible sur le Web : http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/cesaire.html





KATEB Yacine (1929-1989)

Le Poète, romancier, journaliste, dramaturge visionnaire et militant pour l’indépendance de l’Algérie Kateb Yacine est né en 1929 à Constantine, dans l’Est de l’Algérie. A l’âge de 15 ans Il a participé,  à  Sétif  à  la  grande  manifestation des musulmans contre la situation inégale qui leur est imposée et il était arrêté et emprisonné durant quatre mois. En 1948, il a travaillé comme un journaliste pour le quotidien Alger Républicain.
 Kateb Yacine est  considéré  l'un  des  principaux  fondateurs  de la littérature  maghrébine  moderne  de la   langue française et initiateur  du renouvellement  du  théâtre  algérien en  arabe. Il instruit dans la langue du colonisateur qui est la langue française et selon lui « L’usage de la langue française ne signifie pas qu’on soit l’agent d’une puissance étrangère, et j’écris en français pour dire aux français que je ne suis pas français», il écrit aussi en arabe parlé et en berbère afin de s’adresser plus directement à son peuple.
Kateb Yacine est un poète rebelle et anticolonialiste. Dans ses œuvres, il était ancrées dans l’histoire algérienne et mondiale (ex : la guerre israélo-palestinienne), il a voulu traduire l’identité et les aspirations profondes de son peuple. Dans son écriture il s’est concentré sur la poésie, les images et les thématiques consacrées à la révolte et l’amour.
  • Les œuvres de Kateb Yacine
  • Nedjma,1956, œuvre fondatrice qui a totalement bouleversé l’écriture maghrébine.
  • Le Cercle des représailles 1959, recueil de théâtre comprenant : Le cadavre encerclé ; Les ancêtres redoublent de férocité ; Le vautour ; La poudre d'intelligence.
  • Le Polygone étoilé, 1966 
  • L'Homme aux sandales de caoutchouc, 1970.
  •  L'œuvre en fragments, 1986
     
  • Théâtre de Kateb Yacine
  •  Mohammed prend ta valise, 1971.
  • Saout Ennisa, 1972.
  •  La guerre de 2000 ans, 1974.
  • La Palestine trahie, 1972-1982.
  •  Les Prix  littéraires
1975 : Prix Lotus attribué aux écrivains afro-asiatiques dont les œuvres embrassent les luttes des peuples du Tiers-Monde.
1980 : premier prix du Lion pour le théâtre, Académie Simba et Corriere Africano.
1987 : Grand Prix national des Lettres donné par le ministère de la Culture en France.
1991 : Médaille d’honneur décernée à titre posthume par le Jury du Festival international du Théâtre Expérimental, le Caire.

Les références :






Maryse CONDE

par Dalia AFIFI

La romancière guadeloupéenne Marise Liliane Appoline Boucolon, dite Maryse Condé, est une écrivaine française, née le 11 février 1937 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe dans une famille de la bourgeoisie noire qui avait une fierté de sa race tout en admirant la France.
En 1953, elle est partie en France pour étudier l’anglais. À cette époque, la capitale française voyait une activité intellectuelle et littéraire à laquelle participaient de nombreux étudiants noirs. Durant ses études à la Sorbonne, elle a assisté a l’élection de Duvalier en Haïti et a ce temps la, tout le monde réfléchissait à l’avenir des colonies et les indépendances africaines se profilaient à l’horizon. Condé a notamment travaillé sur les stéréotypes en littérature, sur le mouvement de la Négritude et sur l’écriture féminine. Elle a travaillé comme professeur dans des universités et elle a travaillé comme journaliste à la BBC et en France.
En 1960, elle s’est mariée à un acteur africain guinéen où elle a découvert la misère du peuple guinéen. En 1963, elle a quitté ce pays et son mari pour s’installer à Ghana où elle a découvert les littératures africaines anglophones et est ainsi devenue passionnée de l’histoire de l’Afrique précoloniale. À la suite du coup d’État destituant Nkrumah, elle a été emprisonnée avec d’autres intellectuels. En 1973, elle s’est remariée à un traducteur qui a traduit la plupart de ses romans vers l’anglais.
Elle a écrit des romans, des récits, des pièces de théâtre, des anthologies, de la littérature pour la jeunesse, des essais, des contes, des nouvelles et d’autres publications. Maryse Condé a publié son premier roman Heremakhonon en 1976; grâce auquel elle est considérée parmi les auteurs antillais contemporains. Ce roman a été inspiré de ses années en Guinée. Dans ce roman, les protagonistes sont aliénés entre deux cultures où ils cherchent leur identité. Apres, elle est partie au Mali pour faire des recherches pour un projet de thèse qui a finalement donné lieu plus tard au roman Ségou.
Dans son récit, Le cœur à rire et à pleurer, Maryse Condé raconte comment en découvrant la société française à la Sorbonne avec naïveté, elle a appris à former sa conscience politique et critique. En effet, le thème de la quête identitaire est très présent dans son œuvre.
Au milieu des années 1980, elle est partie aux Etats Unis où elle a fondé et dirigé le Centre d’études françaises et francophones de l’Université de Columbia à New York et a ainsi contribué à faire connaître les littératures francophones aux États-Unis. En 1986, elle est retournée pour la première fois après trente ans d’absence à la Guadeloupe, qui lui a alors inspiré deux romans, La vie scélérate(1987) et Traversée de la Mangrove (1989). Par la suite, elle se déplaçait entre New York et sa terre natale.

L’écriture de Condé explore des questions de sexes, de races et de cultures, dans différents lieux et époques historiques. Elle a écrit de nombreux ouvrages sur la culture africaine, la colonisation et l'esclavage. Elle s’intéresse aux questions du féminisme, de la jeunesse, des sociétés différentes, et de l’identité personnelle aussi. Elle s’intéresse aux histoires des peuples noirs notamment les Antillais. En fait, la couleur de peau est devenue un sujet important pour son écriture où elle a voyagé en Afrique pour découvrir les différences entre les peuples noirs et le reste du monde. Donc, elle a écrit la plupart de ses publications sur le sujet de la race en rapport avec les Noirs.
Ses romans les plus importants sont Ségou: Les murailles de terre écrit en 1984, Ségou: La terre en miettes écrit en 1985 et Moi, Tituba, sorcière noire de Salem écrit en 1986. Son récit le plus important est Le Cœur à rire et à pleurer, contes vrais de mon enfance qu’elle a écrit en 1999. Dans ses textes, elle aborde les thèmes de l’identité, des rapports entre hommes et femmes, des couples mixtes ou des relations mère/enfant.
Ses romans ont eu beaucoup de succès et elle a obtenu beaucoup de prix pour son écriture tels que Le Grand Prix Littéraire de la Femme: Prix Alain Boucheron qu’elle a obtenu en 1987 grâce à son roman Moi, Tituba, sorcière noire de Salem et Le Prix Libérateur qu’elle a pris en 1988 pour son roman Ségou: Les murailles de terre. Plus récemment, elle a gagné le Prix Carbet de la Caraïbe de 1997 pour son roman Desirada et le Prix Marguerite Yourcenar de 1999 pour son récit Le cœur à rire et à pleurer.
Elle a reçu l’honneur du Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2001 et l’honneur du Commandeur de l'ordre national du Mérite en 2007. En 2004, elle a été nommée comme président du Comité pour la Mémoire de l'Esclavage, crée en janvier 2004, à l'initiative du Ministère de l'Outre-mer. En mars 2009, Condé a soutenu moralement les actions du Collectif Paca pour la Mémoire de l'Esclavage en acceptant d'en devenir la marraine d'honneur.
En tant qu’un écrivain noire, elle a découvert les écrits de la négritude, a ressenti une émotion si forte et est devenu une grande admiratrice de Césaire : «C'est avec Césaire que j'ai découvert qu'on m'avait menti. Qu'on avait oublié, dans mon éducation, quelque chose d'énorme : l'Afrique.»

« Biographie de Maryse Condé », in African Success de 24/03/2011. Pages consultées le 29/03/2014. Disponible sur le web :
« Maryse Codé », in CPPME. Pages consultées le 29/03/2014. Disponible sur le web :
« Maryse Codé », in ile en ile. Pages consultées le 29/03/2014. Disponible sur le web :
« Maryse Condé : une voix pour les Antilles ». Pages consultées le 29/03/2014. Disponible sur le web :
« Maryse Codé Biographie », in Monde en VF. Pages consultées le 29/03/2014. Disponible sur le web :
Larose, V. « Maryse Condé ou les Chemins de l’Identité », in Potomitam. Pages consultées le 29/03/2014. Disponible sur le web :


Frantz FANON
par Mojahed Assi


Frants Fanon né en Martinique   (1925-1961), est un écrivain et psychiatre français. Cet écrivain qui était le plus noir dans sa famille et issus de milieu aisé, est considéré comme le héros de la lutte contre le colonialisme.
Entre 1939 et 1943, d'abord , il a poursuivi ses études au lycée Schoelcher où il a pris des cours enseignés par Aimé Césaire . Ensuite, durant ses études, ce jeune martiniquais a vécu l'expérience de racisme des Français envers les Noirs . En 1943, il est parti pour rejoindre les Forces françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale pour combattre contre le gouvernement de Vichy et l'Allemagne nazie.
En 1946 , il est parti étudier la médecine à Lyon puis, il s'est orienté vers la psychiatrie . En 1952, après avoir obtenu son diplôme de médecine, ce médecin, a été nommé à Saint-Alban . En 1953, il est nommé médecin chef de l'hôpital psychiatriaque de Bilda en Algérie où il soignait les malades mentaux dans le contexte de guerre de libération nationale . Un an plus tard, il cachait des militants. En 1956, d'abord , il a démissionné de son poste de médecin puis, il devient membre dans la Front de Libération National et s'engage dans le combat algerien contre la colonisation Française. Il a également participé à la réaction du journal '' El Mojdahid '' et devient membre dans la rédaction . En 1961, il est mort suite à une leucémie et enterré en Algérie car son rôle a été remarquable dans le combat de ce pays. Pourtant il est français. Donc, son nom est aussi associé à la révolution algérienne.

Les œuvres les plus importantes :
En 1952, il a publié son premier livre intitulé '' Peau noire, masque blanc '' dans lequel il décrit et analyse l'aliénation des Noirs Antillais.
En 1960, il a publié son livre le plus connu '' Les damnés de la Terre'' qui est un essai analytique se penche sur la question de la violence, des guerres de libération, de l'assimilation culturelle de l'intellectuel colonisé.


Les références:

1.Canonne, J., ( 2012) , '' Frants Fanon : contre le colonialisme '', in Sciences Humaines, 233, janvier, [en line ]. Pages consultées le 29 mars 2014. Disponible sur le web :

http://www.scienceshumaines.com/frantz-fanon-contre-le-colonialisme_fr_28199.html

2. Fotia, V., '' Frantz Fanon, la vérité noire, l’expérience anti-coloniale'' , in la revue Les figures de la domination , [ en ligne ]. Pages consultées le 31 mars 2014. Disponible sur le web :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire