Albert MEMMI
par Rukaya
Albert
Memmi est tunisien, il est né le 15 décembre 1920 dans une famille
juive. Il a apprend la langue française dans une école juive à
en Tunisie. Il a étudié la philosophie à l’université d’Alger et
après il est parti à paris pour vivre dans cette ville. Il commence
à écrire et il a écrit son essai le plus connu Portrait
du colonisé, il
a écrit de la colonisation. Il a obtenu un grand prix littéraire du
Maghreb et des autres prix. Donc, Memmi est un philosophe et un
écrivain et il est un sociologue de la culture. Albert Memmi est un
écrivain francophone du 20émé siècle.
Il a écrit le
premier roman qui est La
statue de Sel, il
parle de sa vie et sa réflexion dans ce roman. Après, il a écrit
son second roman qui est Agar
qui pale du mariage mixé et les différentes cultures. Ensuite, il
écrite un roman qui parle de la colonisation et la condition de la
colonisée qui s’appelle le
portrait du colonisé. Ce
dernier a été traduit à plusieurs langues. Il a écrit une
histoire qui parle de l’indépendance de Tunisie et les situations
après l’indépendance qui est le
pharaon. Quelques
années plus tard, il a écrit un roman qui parle des conditions des
juifs qui s’appelle le
portrait d’un juif. Memmi
a écrit plusieurs romans et livres comme Portrait
d’un colonisé, Libération du Juif, Le Mirliton du ciel et Le
Nomade immobile.
Les
références :
Dennis
Pereira-Egan, 2014, “Albert Memmi”,disponible sur le site web:
http://www.bm-limoges.fr/espace-auteur/memmi/auteur-biographie.php#haut
Afifa
Marzouki, «Albert Memmi » disponible sur le site web :
http://www.limag.refer.org/Textes/Manuref/Memmi.htm
Claude
Sitbon, 2013, « Albert
Memmi – un regard biographique », disponible sur le site
web :
http://kefisrael.com/2013/11/18/albert-memmi-un-regard-biographique/#.U57pKU3frIU
Edouard GLISSANT
par Huda
Edouard
Glissant est un écrivain, poète et essayiste français. Il est né
le 21 septembre 1928 en Martinique, et mort le 3 février 2011 à
paris. Il quitte la Martinique pour paris en 1946 pour étudier
l’ethnographie au Musée de l’homme, et l’histoire et la
philosophie à la Sorbonne. Glissant a s’intéresse beaucoup sur
l’identité nationale, la créolisation, la langue nationale, donc
il a écrit beaucoup des œuvres qui parlent de ces types de sujets,
spécialement sur le créole, et les antillais. Ses
réflexions sur l’identité antillaise ont inspiré une génération
de jeunes écrivains antillais qui formera le mouvement de la
créolité, dont Patrick Chamoiseau, Ernest Pépin, ou encore Raphael
Confiant.
Ses achèvements :
Il
est le fondateur des concepts (d’antillanité), de (créolisation)
et de (tout-monde). Il était choisi comme un professeur de la
littérature française a l’université de la ville de New York, et
président de la mission de préfiguration d’un centre français.
Les
prix littéraires :
Il
a obtenu un prestigieux prix qui porte son nom : le Prix Edouard
Glissant, crée par l’universite Paris-VIII, avec le soutien de la
Maison de l’Amérique Latine. En plus il est destiné à honorer
une œuvre artistique lié aux valeurs poétiques d’Edouard
Glissant la
poétique du divers, le métissage et toutes les formes
d’émancipation, une réflexion autour d'une poétique de la
Relation, celle des imaginaires, des langues et des cultures.
La
vie politique :
En
janvier 2006, le président Jacques Chirac a choisi Edouard Glissant
pour crée un Centre national consacré a la traite et l’esclavage.
Mais Glissant a refusé la création d’un ministère de
l’immigration et de l’identité nationale, et il a condamné la
politique d’immigration qui été mené depuis l’élection du
président Nicolas Sarkozy. En 2007, il construit le conseil régional
d'Île-de-France et du ministère de l’Outre-mer, l'Institut du
tout-monde. Le but de cet institut est le développement de la
pratique culturelle et sociale des créolisations. Il augment la
connaissance de l’imaginaire des peuples dans leur diversité.
Ses
œuvres :
En
poésie : la Terre inquiet (1955), le sel noir (1960),
l’Intention poétique (1997), la Terre le feu l’eau et les vents
(2010)…et d’autres.
Les
essais : soleil de la conscience(1956), le discours antillais
(1981), l’imaginaire des langues(2010)…d’autres.
Les
romans : la lézarde(1958), tout-monde(1995), Ormerod (2003)…et
d’autres.
Le
théâtre : Monsieur Toussaint (1962).
Références!!!!
Akira MIZUBAYASHI
Par
Bissan Hajjo
Sa
vie en deux mots
Akira
Mizubayashi
né en 1952
à Sakata (ville au Japon), est un écrivain et traducteur japonais contemporain.
Il
a commencé ses études à l’université nationale des langues et
civilisations étrangères de Tokyo avant
d'aller
à Montpellier,
en France,
où il a commencé en 1973 une
formation pédagogique afin de devenir un professeur de la langue
française.
ll
est revenu à Tokyo en 1976 et a fait une maîtrise de lettres
modernes.
3 ans après, Il
est revenu en France en 1979
comme élève de l’Ecole normale supérieure.
Depuis
1983, il enseigne au département d’études françaises de
l’université Sophia à Tokyo.
Son recours au
français
Mizubayashi o eu
recours à la langue française pour des raisons multiples. D'abord,
le discours politique et social japonais qui a eu lieu dans les
années 68\70 étaient stéréotypés. C'est-a- dire, tous ont
utilisé les mêmes mots (quels mots?), les mêmes expressions. Même ses camarades
militants ont répété d'une façons bête les mêmes mots qu'ils
entendaient et qu'il les a considéré "sans sens" et il,
Akira Mizubayashi, est devenue méfiant à l’égard de
l’utilisation publique des mots. Aussi, l'histoire triste que le
père d'Akira a vécu chez l'armée japonais, soit de torture ou
d'oppression, lui a rendu détestant de sa propre langue. De plus,
Mizubayashi était influencé par le philosophe japonais Arimasa Mori
qui était profondément engagé à la langue française. Ce dernier
a écrit son journal intime en français d'une façon magnifique; ce
qui a rendu Akira fasciné par cette langue. Du surcroit, Mizubayashi
est en contradiction avec sa langue maternelle. Cette contradiction
se manifeste par le mutisme, la perte de l'envie de parler en
japonais. Il trouve lui-même plus libre à s'exprimer, "
Le détour par le français a été extrêmement salutaire pour moi."
(Akira, 2012). En fin, Mozart (compositeur autrichien) a aussi
influencé Mizubayashi puisqu'il a beaucoup admiré la musique
occidentale et spécialement Mozart et a commencé a apprendre la
musique dès l'âge de 10 ans.
Ses ouvrages
littéraires
Jusqu'a
aujourd'hui Mizubayashi a écrit 6 essais en japonais, 6 essais en
français et 2 livres en français dont le plus célèbre est Une
langue venue d'ailleurs
en 2011. Pour ce dernier ouvrage, il a reçu deux pris. Le premier
prix, le Prix
littéraire de l’Asie
donné par l’Association
des écrivains de langue française (ADELF).
Le
deuxième, le
Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises;
donné par l’Académie
française.
Dans son récit autobiographique, Une
langue venue d'ailleurs,
Mizubayashi raconte sa passion pour le français qui l'a orienté
dans toute sa vie. Ce philosophe japonais e écrit beaucoup
d'articles en français; entre autres, "L'île du bonheur entre
le français et le japonais" en 2012. "Croisements "
en 1986 et "Les infortunes de Julie_ de Rousseau à Balzac "
en 1996. Parmi ses articles écrits en japonais (titre traduit en
français), on trouve, "L'idée de la république _ pour une
démocratie japonaise à venir" écrit en 2006, "De la
langue tyrannique _ l'émergence de la littérature à l'âge de
l'opinion publique : l'expérience de Rousseau" écrit en 2003
et "la volonté du bonheur" en 1994.
Lien avec
d'autre auteur
Il existe un
similitude entre Mizubayashi et Senghor dans leur profond amour pour
la langue française. Comme Senghor, Akira est convaincu que la
langue française est la plus libre quand ont veut s'exprimer et qui
apporte beaucoup de vocabulaire et d'expressions qui enrichirent la
langue d'écriture. dans ce point, le philosophe japonais s'est mis
d'accord aussi avec Taher Ben Jelloun. Un autre lien se trouve entre
Akira et Maryse Condé. Ces deux écrivains ont dit qu'ils ont passé
ce qu'on appelle l'aliénation. Comme condé a exprimé que sa
famille était aliénée et ne trouve pas sa place ni en France
ni dans sa pays d'origine, Akira s'exprime cette aliénation en
disant "je
suis étranger ici et là. Je suis sorti de l’univers japonais,
mais je n’adhère pas pour autant à l’univers français. Je suis
à présent extérieur aux deux cultures."
(Entretien avec Akira dans le Magazine L'Orient
Litteraire,
2012).
Références:
Makhlouf, G.
(2012), "Akira Mizubayashi, étranger à sa langue" in
L'Orient
Litteraire,
[ en ligne], n°95. Pages consultées le 10 mai 2014. Disponible sur
le web :
http://www.lorientlitteraire.com/article_details.php?cid=6&nid=3844
Mizubayashi, A.
(2012), " Bio-bibliographie" in Le
francais, ma langue paternelle:
le
site personel d'Akira Mizubayashi,
[ en ligne].
Pages
consultées le 10 mai 2014. Disponible sur le web :
http://mizubayashi.urdr.weblife.me/pg191.html
Michel TREMBLAY
par
Haneen Assi
Michael
Tremblay est né en 1942 à Montréal. Il est un dramaturge et
romancier québécois. Il est aussi conteur, traducteur, adapteur,
scénariste de films et de pièces de théâtre, parolier pour
Pauline Julien, Renée Claude, Monique Leyrac. Il est d’une famille
modeste et pauvre. Il participe au concours des jeunes auteurs de
Radio-Canada en 1964 avec une pièce de théâtre intitulée Le
train.
Tremblay remporte le premier prix. Un an plus tard, ‘il écrit un
œuvre intitule Les
belles-sœurs.
En 1968, la pièce est jouée pour la première fois au Théâtre du
Rideau Vert.il écrit un livre qui décrit l’enfance de sa mère et
le voyage entre le Québec et les Etats-Unis.il utilise le dialecte
« joual » dans ses pièces de théâtre.
Michel
Tremblay écrit pièces de théâtre, romans, et adaptations
d'œuvres d'auteurs et de dramaturges étrangers. Dans ses écrits,
il critique la société québécoise qui est dominé par l’église
catholique ou par le Bourgeois. Ses pensées ont eu un
impact sur la
création du mouvement
de l'indépendance
du Québec. Dans sa
peinture (??), il traite plusieurs thèmes comme, la vie de femmes de la
classe ouvrière québécoise, de travestis, d'homosexuels, de
schizophrènes qui étaient des thèmes oubliés ou condamnés à ce
moment (wikipedia!!). Tremblay restaure la dramaturgie à la période de la
révolution tranquille .cette nouvelle forme de dramaturgie se fonde sur
le nationalisme québécois.
Dans
les années 1970, Tremblay publie les Chroniques du Plateau
Mont-Royal qui se compose de six romans qui sont : La grosse
femme d'à côté est enceinte (1978) et La duchesse et le roturier
(1982), œuvre qui poursuit la lancée de la description du quartier
Le Plateau-Mont-Royal à Montréal, quartier qui était à l'époque
celui de la classe ouvrière montréalaise. Dans les années 1980, il
écrit Albertine en cinq temps qui cause un développement
considérable dans le domaine de la dramaturgie.
Ses
œuvres littéraires :
- Contes pour buveurs attardés (1966)
- Chroniques du Plateau Mont-Royal, série de six romans : La grosse femme d'à côté est enceinte (1978), Thérèse et Pierrette à l'école des Saints-Anges (1980), La Duchesse et le roturier (1982), Des nouvelles d'Édouard (1984), Le Premier Quartier de la lune (1989), Un objet de beauté (1997)
- Le gay savoir, série de cinq romans : La nuit des princes charmants (1995), Quarante-quatre minutes, quarante-quatre secondes (1997), Le Cœur découvert (1986), Le Cœur éclaté (1993), Hôtel Bristol New York, N.Y (1999)
- Le Cahier noir (2003)
- Le Cahier rouge (2004)
- Le Cahier bleu (2005)
- Le Trou dans le mur (2006)
- La Diaspora des Desrosiers : La Traversée du continent (2007), La traversée de la ville (2008), La traversée des sentiments (2009)
Théâtre
- Le Train, 1964.
- Les Belles-Sœurs, 1965.
- En pièces détachées, 1970.
- À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, 1970
- Trois petits tours, 1971.
- Demain matin, Montréal m'attend, 1972. Comédie musicale.
- Hosanna, 1973.
- La Duchesse de Langeais, 1973.
- Bonjour, là, bonjour, 1974.
- Les Héros de mon enfance, 1976.
La
référence :
L'Encyclopédie
du Canada: édition 2000, Montréal, Stanké, 2000, p.2528.disponible
sur le web :
http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/biographies/234.html
Aimé CESAIRE
Par Razan Halabi
Aimé
Fernand
David Césaire
est un poète et un homme politique, est née le 26 juin 1913 dans
une grande famille de basse Pointe au Nord-est de la Martinique. Il
est vécu avec son père qui était un petit fonctionnaire et sa mère
qui était une couturière. Aime Césaire a étudié en France (le
Lycée Schœlcher de Fort-de-France) et il a obtenue une bourse par
le gouvernement français afin de continuer ses études secondaires
à paris (Lycée Louis Le Grand) ou il a rencontré Léopold Sédar
Senghor. En 1941, le maitre du surréalisme, André Breton, a
découvert la poésie de Césaire. Césaire s’éteint le 17 avril
2008 à Fort-de-France à 94 ans.
Au
cours de ses années scolaire, il avait un contact avec des jeunes
Africains étudiants à Paris. En fait, Aimé Césaire et son ami
guyanais Léon Gontran Damas ont commencé à réfléchir et
découvrir progressivement une part de l'identité martiniquaise et
les composants africains avec une conscience de la situation
coloniale.
Peu de temps après, en septembre 1934, Césaire avec d'autres
étudiants antillo-guyanais et africains (Léon Gontran Damas, les
sénégalais Léopold Sédar Senghor et Birago Diop)
ont fondé le journal L'Étudiant noir. D’ailleurs, les pages de
cette revue ont contenu, pour la première fois, le concept de
« Négritude ». Ce terme a été crée par Césaire comme
une réaction sur le systeme colonial français et son oppression
culturelle. Césaire était contre le projet français de
l’assimilation culturelle et la dévalorisation de l'Afrique et de
sa culture. Le mouvement de la négritude était un projet plus
culturel que politique, il est ni un parti politique, ni un parti
raciale. En fait, la Négritude est juste un mouvement humanisme
actif et concret destiné a tous les tous les opprimés dans le
monde.
En
1935, Césaire a commencé la rédaction de son chef d’œuvre «
le Cahier d’un Retour au Pays Natal ». Une année après, il
s’est marié à une étudiante martiniquaise, Suzanne Roussi. Il
admit à l’Ecole Normale Supérieure en 1935 et est rentré en
Martinique en 1939 pour enseigner au Lycée Schœlcher.
En
1941, Césaire, épaulé par René Ménil et Aristide Maugée a fondé
la revue Tropiques, comme une réaction sur la situation actuelle de
la culture martiniquais. Cette revue était fondée dans le but de
récupérer le patrimoine culturel de la Martinique.
L’engagement
littéraire et culturel était l’axe de la vie de Césaire. Son
engagement politique a paru des son retour en Martinique et en 1945
il est élu maire de Fort-de-France, la capitale de la Martinique, à
32 ans. L’année suivant, il est élu député de la Martinique à
l'Assemblée Nationale et le rapporteur de la loi sur des colonies de
Guadeloupe, Guyane Française, Martinique et la Réunion, des
Départements Français. Césaire était conscient du danger qui
entoure sa société et était alerte du danger d'aliénation
culturelle qui menace les martiniquais. Alors, la préservation de la
culture martiniquaise était la priorité de Césaire.
Césaire
a fondé, a paris, la revue Présence
Africaine,
aux côtés du sénégalais Alioune Diop, et des guadeloupéens Paul
Niger et Guy Tirolien. Cette revue deviendra une maison d'édition
qui publiera plus tard, entre autres, les travaux de l'égyptologue
Cheikh Anta Diop, et les romans et nouvelles de Joseph Zobel. En
1950, cette revu a publié pour la première fois le Discours sur le
colonialisme qui montre l'idéologie colonialiste européenne en
comparaison avec le nazisme. En 1956, il s’est révolté par la
position du Parti Communiste Français en ce qui concerne
l'invasion
soviétique de la Hongrie. En conséquence, il a envoyé et publié
une « lettre a Maurice Thorez » afin d’expliquer les
raisons qui l'ont poussé à quitter le parti. Deux année plus tard,
il a crée le Parti Progressiste Martiniquais (PPM) qui était un
type de communisme martiniquais.
Aime
Césaire a publié plusieurs recueils de poésie qui étaient
toujours sous la forme du surréalisme comme « les Chiens se
taisaient » qui aborde la question de la
lutte de décolonisation, « Soleil Cou Coupé » en 1948,
« Corps perdu » en 1950, et « Ferrements » en
1960. D’ailleurs, il avait des pièces de théâtre comme « La
Tragédie du Roi Christophe » en (1963) qui montre son
expérience haïtienne, « Une saison au Congo » en (1966)
qui met
en scène la tragédie de Patrice Lumumba, père de l'indépendance
du Congo Belge., « Une tempête » en (1969) qui était
inspire de Shakespeare. En bref, Césaire a publié plus de quatorze
œuvres, recueils des poésies, pièces de théâtre et des essais.
En outre, ses œuvres ont été traduit dans plusieurs langues comme
l’anglais, espagnole, allemand et cetera.
La
reference: (une seule référence?!)
Largange,
A. (2014), « Aimé Césaire » in littérature,
[en
ligne], page consulte le 29 mars 2014. Disponible sur le Web :
http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/cesaire.html
KATEB Yacine (1929-1989)
Le
Poète, romancier, journaliste, dramaturge visionnaire et militant
pour l’indépendance de l’Algérie Kateb Yacine est né en 1929 à
Constantine, dans l’Est de l’Algérie. A l’âge de 15 ans Il a
participé, à Sétif à la grande
manifestation des musulmans contre la situation inégale qui leur est
imposée et il était arrêté et emprisonné durant quatre mois. En
1948, il a travaillé comme un journaliste pour le quotidien Alger
Républicain.
Kateb
Yacine est considéré l'un des principaux
fondateurs de la littérature maghrébine moderne
de la langue française et initiateur du renouvellement
du théâtre algérien en arabe. Il instruit dans
la langue du colonisateur qui est la langue française et selon lui
« L’usage de la langue française ne signifie pas qu’on soit
l’agent d’une puissance
étrangère, et j’écris en français pour dire aux français que
je ne suis pas français», il écrit aussi en
arabe parlé et en berbère afin de s’adresser plus directement à
son peuple.
Kateb
Yacine est un poète rebelle et anticolonialiste. Dans
ses œuvres, il était ancrées dans l’histoire algérienne et
mondiale (ex : la guerre israélo-palestinienne), il a voulu
traduire l’identité et les aspirations profondes de son peuple.
Dans son écriture il s’est concentré sur la poésie, les images
et
les thématiques consacrées à la révolte et l’amour.
- Les œuvres de Kateb Yacine
- Nedjma,1956, œuvre fondatrice qui a totalement bouleversé l’écriture maghrébine.
- Le Cercle des représailles 1959, recueil de théâtre comprenant : Le cadavre encerclé ; Les ancêtres redoublent de férocité ; Le vautour ; La poudre d'intelligence.
- Le Polygone étoilé, 1966
- L'Homme aux sandales de caoutchouc, 1970.
- L'œuvre en fragments, 1986
- Théâtre de Kateb Yacine
- Mohammed prend ta valise, 1971.
- Saout Ennisa, 1972.
- La guerre de 2000 ans, 1974.
- La Palestine trahie, 1972-1982.
- Les Prix littéraires
1975 :
Prix Lotus attribué aux écrivains afro-asiatiques dont les œuvres
embrassent les luttes des peuples du Tiers-Monde.
1980 :
premier prix du Lion pour le théâtre, Académie Simba et Corriere
Africano.
1987 :
Grand Prix national des Lettres donné par le ministère de la
Culture en France.
1991 :
Médaille d’honneur décernée à titre posthume par le Jury du
Festival international du Théâtre Expérimental, le Caire.
Les
références :
Da Silva, M. (2009), « Kateb Yacine, l’éternel perturbateur », in le Monde diplomatique, [en ligne]. Pages consultées le 30 mars 2014. Disponible sur le web : http://www.monde-diplomatique.fr/2009/11/DA_SILVA/18424
- Boiron, S.(2001), « Boucherie de l'Espérance » in Lyon passionnément, [en ligne]. Pages consultées le 31 mars 2014. Disponible sur le web : http://www.lyon-passionnement.com/sorties/theatre/boucheriesperance.htm
- (2009), « Kateb Yacine : sa vie, son œuvre » in Afrik, [en ligne]. Pages consultées le 30 mars 2014. Disponible sur le web : http://www.afrik.com/article16496.html
Maryse CONDE
par Dalia AFIFI
La
romancière guadeloupéenne Marise Liliane Appoline Boucolon, dite
Maryse Condé, est une écrivaine
française,
née le 11
février
1937
à Pointe-à-Pitre
en Guadeloupe
dans une famille de la bourgeoisie noire qui avait une fierté de sa
race tout en admirant la France.
En
1953, elle est partie en France pour étudier l’anglais. À cette
époque, la capitale française voyait une activité intellectuelle
et littéraire à laquelle participaient de nombreux étudiants
noirs. Durant ses études à la Sorbonne, elle a assisté a
l’élection de Duvalier en Haïti et a ce temps la, tout le monde
réfléchissait à l’avenir des colonies et les indépendances
africaines se profilaient à l’horizon. Condé a notamment travaillé
sur les stéréotypes en littérature, sur le mouvement de la
Négritude et sur l’écriture féminine. Elle a travaillé comme
professeur dans des universités et elle a travaillé comme
journaliste à la BBC
et en France.
En
1960, elle s’est mariée à un acteur africain guinéen où elle a
découvert la misère du peuple guinéen. En 1963, elle a quitté ce
pays et son mari pour s’installer à Ghana où elle a découvert
les littératures africaines anglophones et est ainsi devenue
passionnée de l’histoire de l’Afrique précoloniale. À la suite
du coup d’État destituant Nkrumah, elle a été emprisonnée avec
d’autres intellectuels. En 1973, elle s’est remariée à un
traducteur qui a traduit la plupart de ses romans vers l’anglais.
Elle
a écrit des romans, des récits, des pièces de théâtre, des
anthologies, de la littérature pour la jeunesse, des essais, des
contes, des nouvelles et d’autres publications. Maryse Condé a
publié son premier roman Heremakhonon
en 1976; grâce auquel elle est considérée parmi les auteurs
antillais contemporains. Ce roman a été inspiré de ses années en
Guinée. Dans ce roman, les protagonistes sont aliénés entre deux
cultures où ils cherchent leur identité. Apres, elle est partie au
Mali pour faire des recherches pour un projet de thèse qui a
finalement donné lieu plus tard au roman Ségou.
Dans
son récit, Le
cœur à rire et à pleurer,
Maryse Condé raconte comment en découvrant la société française
à la Sorbonne avec naïveté, elle a appris à former sa conscience
politique et critique. En effet, le thème de la quête identitaire
est très présent dans son œuvre.
Au
milieu des années 1980, elle est partie aux Etats Unis où elle a
fondé et dirigé le Centre d’études françaises et francophones
de l’Université de Columbia à New York et a ainsi contribué à
faire connaître les littératures francophones aux États-Unis. En
1986, elle est retournée pour la première fois après trente ans
d’absence à la Guadeloupe, qui lui a alors inspiré deux romans,
La
vie scélérate(1987)
et Traversée
de la Mangrove
(1989). Par la suite, elle se déplaçait entre New York et sa terre
natale.
L’écriture
de Condé explore des questions de sexes, de races et de cultures,
dans différents lieux et époques historiques. Elle a écrit de
nombreux ouvrages sur la culture africaine, la colonisation et
l'esclavage. Elle s’intéresse aux questions du féminisme, de la
jeunesse, des sociétés différentes, et de l’identité
personnelle aussi. Elle s’intéresse aux histoires des peuples
noirs notamment les Antillais. En fait, la couleur de peau est
devenue un sujet important pour son écriture où elle a voyagé en
Afrique pour découvrir les différences entre les peuples noirs et
le reste du monde. Donc, elle a écrit la plupart de ses publications
sur le sujet de la race en rapport avec les Noirs.
Ses
romans les plus importants sont Ségou:
Les murailles de terre
écrit en 1984, Ségou:
La terre en miettes écrit en
1985
et
Moi, Tituba, sorcière noire de Salem
écrit en 1986. Son récit le plus important est Le
Cœur à rire et à pleurer, contes vrais de mon enfance
qu’elle a écrit en 1999. Dans ses textes, elle aborde les thèmes
de l’identité, des rapports entre hommes et femmes, des couples
mixtes ou des relations mère/enfant.
Ses
romans ont eu beaucoup de succès et elle a obtenu beaucoup de prix
pour son écriture tels que Le Grand Prix Littéraire de la Femme:
Prix Alain Boucheron qu’elle a obtenu en 1987 grâce à son roman
Moi,
Tituba, sorcière noire de Salem
et Le Prix Libérateur qu’elle a pris en 1988 pour son roman Ségou:
Les murailles de terre.
Plus récemment, elle a gagné le Prix Carbet de la Caraïbe de 1997
pour son roman Desirada
et le Prix Marguerite Yourcenar de 1999 pour son récit Le
cœur à rire et à pleurer.
Elle
a reçu l’honneur du Commandeur de l’Ordre des Arts et des
Lettres en 2001 et l’honneur du Commandeur de l'ordre national du
Mérite en 2007. En 2004, elle a été nommée comme président du
Comité pour la Mémoire de l'Esclavage, crée en janvier 2004, à
l'initiative du Ministère de l'Outre-mer. En mars 2009, Condé a
soutenu moralement les actions du Collectif Paca pour la Mémoire de
l'Esclavage en acceptant d'en devenir la marraine d'honneur.
En
tant qu’un écrivain noire, elle a découvert les écrits de la
négritude, a ressenti une émotion si forte et est devenu une grande
admiratrice de Césaire : «C'est avec Césaire que j'ai découvert
qu'on m'avait menti. Qu'on avait oublié, dans mon éducation,
quelque chose d'énorme : l'Afrique.»
«
Biographie de Maryse Condé », in African Success de 24/03/2011.
Pages consultées le 29/03/2014. Disponible sur le web :
«
Maryse Codé », in CPPME. Pages consultées le 29/03/2014.
Disponible sur le web :
«
Maryse Codé », in ile en ile. Pages consultées le 29/03/2014.
Disponible sur le web :
«
Maryse Condé : une voix pour les Antilles ». Pages consultées le
29/03/2014. Disponible sur le web :
«
Maryse Codé Biographie », in Monde en VF. Pages consultées le
29/03/2014. Disponible sur le web :
Larose,
V. « Maryse Condé ou les Chemins de l’Identité », in Potomitam.
Pages consultées le 29/03/2014. Disponible sur le web :
Frantz FANON
Frants
Fanon né
en Martinique
(1925-1961), est
un écrivain et psychiatre français. Cet écrivain qui était le
plus noir dans sa famille et issus de milieu aisé, est considéré
comme le héros de la lutte contre le colonialisme.
Entre 1939 et
1943, d'abord , il a poursuivi ses études au lycée Schoelcher
où il a pris des cours enseignés par Aimé Césaire . Ensuite,
durant ses études,
ce jeune martiniquais a vécu l'expérience de racisme des Français envers
les Noirs . En 1943, il est parti pour rejoindre les Forces
françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale pour combattre
contre le gouvernement de Vichy et l'Allemagne nazie.
En
1946 , il est parti étudier la médecine à Lyon puis, il s'est
orienté vers la psychiatrie . En 1952, après avoir obtenu son
diplôme de médecine, ce médecin, a été nommé à Saint-Alban .
En 1953, il est nommé médecin chef de l'hôpital psychiatriaque de
Bilda en Algérie où il soignait les malades mentaux dans le
contexte de guerre de libération nationale . Un an plus tard, il
cachait des militants. En 1956, d'abord , il a démissionné
de son poste de médecin puis, il devient membre dans la Front de
Libération National et s'engage dans le combat algerien contre la
colonisation Française.
Il a également participé à la réaction du journal '' El Mojdahid
'' et devient membre dans la rédaction . En 1961,
il est mort suite à
une
leucémie
et enterré
en Algérie car son rôle a été remarquable dans le combat de ce
pays. Pourtant il est français.
Donc, son nom est aussi associé à la révolution algérienne.
Les
œuvres les plus importantes :
En
1952, il a publié son premier livre intitulé '' Peau
noire, masque blanc
''
dans lequel il décrit et analyse l'aliénation des Noirs Antillais.
En
1960, il a publié son livre le plus connu ''
Les damnés de la Terre''
qui est un
essai analytique
se penche sur la question de la violence, des guerres de libération,
de l'assimilation culturelle de l'intellectuel colonisé.
Les
références:
1.Canonne, J., ( 2012) , '' Frants Fanon : contre le colonialisme '', in Sciences Humaines, 233, janvier, [en line ]. Pages consultées le 29 mars 2014. Disponible sur le web :
http://www.scienceshumaines.com/frantz-fanon-contre-le-colonialisme_fr_28199.html
2.
Fotia, V., '' Frantz Fanon, la vérité noire, l’expérience
anti-coloniale''
, in la
revue Les figures de la domination ,
[ en ligne ]. Pages consultées le 31 mars 2014. Disponible sur le
web :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire