LANGUES ET CULTURES
Frantz Fanon, La pensée et l'action
THEMATIQUES ET CONTEXTES VUS EN LITTÉRATURES FRANCOPHONES
Le Meeting de Memphis
par Abdallah,
Le
printemps (le 4 avril 1968), Martin Luther King a proposé
d’organiser une manifestation avec tous les pauvres aux États-Unis
(marche des pauvres) pour renforcer la situation des noirs qui ont
fait une grève contre la Politique raciste par la population blanche
égard des Noirs aux Etats-Unis, tous les pauvres ont participé à
cette manifestation (Noirs, Blancs, Indiens, Chicano) afin de se
rassembler devant le Capitole à Washington pour manifester contre
les décisions économiques du gouvernement américain et contre
toutes les politiques racistes américaines qui était totalement
contre les droits des pauvres.
Apres une parole
de Martin Luther King (L'un des fondateurs les plus importants du
mouvement des Noirs aux États-Unis), même s’il est avec les
noirs, il est assassiné sur le balcon d’un Motel en 3 avril
1968. Cet événement a passé après une parole de Martin Luther
King dans un temple maçonnique et personne ne sait les raisons.
Donc, le mouvement des noirs a perdu une personne très importante
dans le conflit des noirs pour prendre leurs droits. Angela Davis
(L'un des fondateurs les plus importants du mouvement des Noirs aux
États-Unis aussi) était avec lui quand il est assassiné à Memphis
aux États-Unis.
Les
références :
_
DELORME,
C., pour
enseignants
[en
ligne].
Pages
consultées
l’été – automne 2001. Disponible
sur le web :
La ségrégation aux Etas-Unis
par Rukaya,
La ségrégation est l'action de séparer des éléments d'un tout, d'un ensemble, de les mettre à part. Appliquée à un humain, la ségrégation désigne la situation vécue par une personne qui est volontairement mise à l'écart par les autres et isolée de son réseau social habituel. Appliquée à un groupe, la ségrégation consiste à lui faire subir des discriminations fondées sur des critères comme l'origine ethnique, la couleur de la peau (voir ci-dessous), l'âge, le sexe, le niveau de fortune, les moeurs, la religion, etc.
La ségrégation est l'action de séparer des éléments d'un tout, d'un ensemble, de les mettre à part. Appliquée à un humain, la ségrégation désigne la situation vécue par une personne qui est volontairement mise à l'écart par les autres et isolée de son réseau social habituel. Appliquée à un groupe, la ségrégation consiste à lui faire subir des discriminations fondées sur des critères comme l'origine ethnique, la couleur de la peau (voir ci-dessous), l'âge, le sexe, le niveau de fortune, les moeurs, la religion, etc.
Ségrégation raciale
La
ségrégation raciale est une séparation organisée, de droit ou de
fait, entre des groupes différenciés par la couleur de la peau
(notamment entre les Noirs et les Blancs), à l'intérieur d'un même
pays. La séparation peut être physique avec des lieux interdits à
certains groupes (restaurant, toilettes, école, cinéma, logement)
ou prendre la forme de discrimination (à l'embauche, à la location,
aux droits
civiques).
Aux Etats-Unis, en 1896, la Cour Suprême a autorisé les Etats qui le souhaitaient à mettre en oeuvre, par la loi, des politiques de ségrégation raciale. La ségrégation légale fut peu à peu supprimée après la Seconde guerre mondiale, dans l'armée en 1948, dans les écoles publiques en 1954, puis dans les autres domaines jusqu'au "Civil Rights Act" de 1964, signé par le président Lyndon Johnson qui rend illégale toute forme de discrimination raciale.
Aux Etats-Unis, en 1896, la Cour Suprême a autorisé les Etats qui le souhaitaient à mettre en oeuvre, par la loi, des politiques de ségrégation raciale. La ségrégation légale fut peu à peu supprimée après la Seconde guerre mondiale, dans l'armée en 1948, dans les écoles publiques en 1954, puis dans les autres domaines jusqu'au "Civil Rights Act" de 1964, signé par le président Lyndon Johnson qui rend illégale toute forme de discrimination raciale.
C'est dans les années 1880
qu'un système nouveau se mit en place : la ségrégation. Blancs et
Noirs étaient séparés : chaque communauté avait ses propres
restaurants, hôtels, terrains de jeux, parcs pour enfants, écoles
ou églises. Avec la première puis la seconde guerre mondiale, les
Noirs furent très lentement intégrés au sein d'escadrilles
communes... Mais c'est en 1948 que la « déségrégation » fut
décidée dans l'armée, alors qu'elle perdurait dans la société
civile.
C'est seulement à partir de la
présidence de Trumann (1945-1953) que la ségrégation fut
considérée comme anticonstitutionnelle par le pouvoir fédéral qui
interdit notamment la ségrégation dans les écoles. Certains états
s'opposèrent alors aux directives fédérales, ce qui provoqua de
nombreux heurts (Arkansas, 1957 - Mississippi, 1962...). La lutte
conjuguée de mouvements noirs revendicatifs (Le pasteur Martin
Luther King et la « désobéissance civile ») avec l'intervention
de l'Etat fédéral mirent fin à la ségrégation raciale dans les
années 70-80 aux Etats-Unis. Cependant, des certains états, ou dans
certains quartiers de grandes villes, une ségrégation demeure, plus
sournoise, car économique, et plus individuelle
Jusqu’en 1960 les noirs vont
être séparés des blancs. Elle débute à partir de 1865 avec la
création d’une organisation de blancs du Sud d’extrème-droite
racistes le Ku Klux Klan. Ils portent des capuches pointues blanches
et des vêtements blancs pour ressembler à des fantômes et faire
croire aux noirs peu instruits et crédules qu’ils sont les
fantômes des soldats sudistes morts au combat pendant la guerre de
Sécession. Les membres du KKK terrorisent les noirs et pratiquent le
lynchage, c’est-à-dire qu’ils frappent les noirs à mort et les
pendent.
Jusqu’en 1960 les noirs du Sud n’avaient pas le droit :
- de se marier avec des blancs
- d’aller dans les mêmes écoles que les blancs
- de fonder des syndicats et de s’exprimer par le vote
Dans les bus ils sont séparés des blancs de même que dans tous les lieux publics (bars, toilettes, salles d’attente...). Ils ont des salaires inférieurs et ne peuvent pas sortir de la pauvreté.
Jusqu’en 1960 les noirs du Sud n’avaient pas le droit :
- de se marier avec des blancs
- d’aller dans les mêmes écoles que les blancs
- de fonder des syndicats et de s’exprimer par le vote
Dans les bus ils sont séparés des blancs de même que dans tous les lieux publics (bars, toilettes, salles d’attente...). Ils ont des salaires inférieurs et ne peuvent pas sortir de la pauvreté.
Le 1er septembre 1955 une femme
noire : Rosa Parks, refuse de céder sa place à un blanc dans un bus
en Alabama. C’est le début du mouvement pour les droits civiques.
Un pasteur protestant noir : Martin Luther King va mener le combat
pacifiquement en organisant d’immenses manifestations pour
l’égalité. Ces manifestations seront violemment réprimées mais
en 1965 une loi autorise les noirs à voter et peu à peu les mesures
de ségrégation vont disparaître.Martin Luther King est assassiné
en 1968. La lutte se radicalise et des organisations armées noires :
les Black Panthers, prennent le pas sur le pacifisme.
Il existe aux
États-Unis une parité certes, mais les inégalités entre les
populations perdures. Le chômage des noirs est toujours double à
celui des blancs et quatre fois plus de familles noires sont sous le
seuil de la pauvreté. De même quand ces familles arrivent à un
statut social respectable pour les mêmes professions les revenus
sont inférieurs à ceux de leurs homologues blancs. La population
noire est la moins éduquée, la plus incarcérée (1%
des jeunes Blancs se trouve en prison, contre 10%
des jeunes Noirs) et la plus pauvre. Certaines régions sont plus à
craindre que d'autres, à Détroit au Michigan 85%
de la population noire vit dans la misère. Aux États-Unis, être
noir reste un handicap social. Cette persistance dans la ségrégation
racial américaine est un problème de race et non pas de classe.
REFERENCES?!!! L'IMMIGRATION AUX ETATS UNIS
par Haneen Assi,
L'immigration
et les minorités :
L’histoire
du peuplement des États-Unis est indissociable de celle de
l’immigration. Les véritables minorités nationales sont les
autochtones (Amérindiens, Inuits et Aléoutes) et les populations
dont les territoires ont été achetés ou annexés, comme la
Louisiane, le Nouveau-Mexique, le Texas, la Californie, etc. Depuis
l’arrivée des premiers colons européens, au XVIe siècle, plus de
50 millions d’immigrants se sont installés aux États-Unis.
Jusqu’en 1940, la grande majorité des immigrants venaient
d’Europe. Peu nombreux jusqu’aux années 1830, ceux-ci arrivèrent
massivement à partir de 1840-1850. D’abord anglo-saxonne,
l’immigration s’élargit, dans le dernier quart du XIXe siècle,
aux pays de l’Europe méditerranéenne (surtout l'Italie) et de
l’Europe centrale (les Slaves). Plus de 23 millions d’immigrants
affluèrent entre 1880 et 1920.
À partir des années 1920, les États-Unis, désireux de mettre un frein à l’immigration, établirent un système de quotas. La crise économique des années 1930 n'a fait que renforcer cette tendance. Une nouvelle forme d’immigration se développa après la Seconde Guerre mondiale. Il s'agissait surtout des réfugiés politiques d’Europe de l’Est, des Cubains anti-castristes à partir de 1960 et des boat people indochinois après 1974 (Vietnamiens, Laotiens et Cambodgiens).
À partir des années 1920, les États-Unis, désireux de mettre un frein à l’immigration, établirent un système de quotas. La crise économique des années 1930 n'a fait que renforcer cette tendance. Une nouvelle forme d’immigration se développa après la Seconde Guerre mondiale. Il s'agissait surtout des réfugiés politiques d’Europe de l’Est, des Cubains anti-castristes à partir de 1960 et des boat people indochinois après 1974 (Vietnamiens, Laotiens et Cambodgiens).
Aujourd’hui,
l’immigration provient essentiellement des pays du tiers monde :
d'abord des Latino-Américains (surtout des Mexicains) et des
Asiatiques (Coréens, Philippins, Vietnamiens, etc.). Dans les années
1990, un nouveau courant migratoire s’est développé en provenance
des anciens pays de l’Europe communiste. Par ailleurs,
l’immigration clandestine est probablement devenue plus importante
que l’immigration légale. Elle a encore augmenté depuis 1990, en
raison de la crise économique que traverse l’Amérique latine, car
plus de la moitié des clandestins viennent du Mexique.
Depuis
1978, le gouvernement fédéral américain, dans sa directive appelée
la Fédérale
Directive No. 15,
reconnaît officiellement quatre «minorités raciales et ethniques»
(«racial and ethnique groups»):
1)
Les Amérindiens («American Indians») et les Indigènes d'Alaska
(«Alaskan Natives»)
Toute personne ayant des origines liées à l'un des peuples autochtones d'Amérique du Nord et qui désire maintenir son identité culturelle par l'affiliation tribale ou la reconnaissance communautaire.
Toute personne ayant des origines liées à l'un des peuples autochtones d'Amérique du Nord et qui désire maintenir son identité culturelle par l'affiliation tribale ou la reconnaissance communautaire.
2)
Les Asiatiques («Asians») et les insulaires du Pacifique («Pacific
Islanders»)
Toute personne ayant des origines liées à l'un des peuples de l'Extrême-Orient, de l'Asie du Sud-Est, du sous-continent indien ou des îles du Pacifique. Cette catégorie de citoyens comprend, par exemple, la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée, les Philippines et les Samoa.
Toute personne ayant des origines liées à l'un des peuples de l'Extrême-Orient, de l'Asie du Sud-Est, du sous-continent indien ou des îles du Pacifique. Cette catégorie de citoyens comprend, par exemple, la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée, les Philippines et les Samoa.
3)
Les Noirs («Blacks»)
Toute personne ayant des origines liées à l'un des groupes de race noire d'Afrique.
4) Les Hispaniques («Hispanics»)
Toute personne non blanche originaire du Mexique, de Porto Rico, de Cuba, de l'Amérique centrale ou de l'Amérique du Sud, ou de toute autre culture espagnole. Le terme Hispanic est celui qui est utilisé officiellement par les autorités fédérales américaines (recensement, formulaires, etc.), mais la communauté préfère celui de Latino qui fait moins européen. Pour le gouvernement américain, les Hispaniques constituent un groupe ethnique, ce qui signifie qu'il existe des «Hispaniques blancs» et des «Hispaniques de couleur». Généralement, les Brésiliens lusophones et les Haïtiens francophones sont considérés comme des Latinos au même titre que les hispanophones.
Toute personne ayant des origines liées à l'un des groupes de race noire d'Afrique.
4) Les Hispaniques («Hispanics»)
Toute personne non blanche originaire du Mexique, de Porto Rico, de Cuba, de l'Amérique centrale ou de l'Amérique du Sud, ou de toute autre culture espagnole. Le terme Hispanic est celui qui est utilisé officiellement par les autorités fédérales américaines (recensement, formulaires, etc.), mais la communauté préfère celui de Latino qui fait moins européen. Pour le gouvernement américain, les Hispaniques constituent un groupe ethnique, ce qui signifie qu'il existe des «Hispaniques blancs» et des «Hispaniques de couleur». Généralement, les Brésiliens lusophones et les Haïtiens francophones sont considérés comme des Latinos au même titre que les hispanophones.
Les
résultats de l'immigration aux états unis :
Le
sociologue Herman Sullivan décrit cinq grands types en matière
d'immigration américaine: l'assimilation, l'acculturation, la
domination, le bipartisme culturel et le rejet ségrégationniste.
-
L'assimilation
C'est
la solution jadis préconisée ouvertement par le président Theodore
Roosevelt. À l'époque, les immigrants venus massivement d'Europe se
sont fondus dans le creuset américain.
-
L'acculturation
Il
s'agit de l'assimilation partielle des valeurs culturelles
progressivement imposées par les White Anglo-Saxon Protestants
(WASP), le groupe dominant. Tout en s'assimilant linguistiquement,
certaines communautés ont voulu conservé des traits culturels qui
leur sont propres. C'est le cas des Cadiens de la Louisiane, des
germanophones du Middle West, des Italiens du Middle Atlantic.
-
La domination
C'est
le terme courant («politically correct») pour désigner le destin
tragique des Amérindiens.
-
Le bipartisme culturel
Cette
expression sert à désigner les petites communautés qui ont réussi
à conserver les modes de vie qu'ils pratiquaient au XVIIIe siècle.
Les exemples les plus connus concernent les mormons de Salt Lake
City, les francophones du Vermont et du Maine, les Amish des États
de Pennsylvanie, de l'Ohio et de l'Indiana ou les mennonites de la
Pennsylvanie et de l'Ohio.
- Linguistique dans le monde, Histoire sociolinguistique des États-Unis,23 décembre 2012 , disponible sur le web : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/usa_6-7histoire.htm
LE CREOLE
par Razan Halabi,
Il
ya plus d'une définition du terme créole. D’une part il est une
langue à base lexicale française, c’est à dire qu’une grande
partie de son vocabulaire est d’origine française [ex.
chemiz/chemise]. Ceci dit, le créole est une langue a part entière
avec ses propres règles d’orthographe et de grammaire. En plus, le
féminin et le masculin n’existent pas dans le créole. D’une
autre part, le créole était le titre des personnes blanches née
sur une île pour les différencier de la métropole à laquelle ils
appartiennent.
Y
a trois types des personnes qui sont des créoles :
- Les française qui ont payé leur voyage arrivés en Guadeloupe, ils deviennent ainsi des colons ou Maitres de case, pour exploiter cette terre.
- Les français [les engages étaient des émigrants volontaires qui n’avaient pas les moyens de payer le voyage. Ils passaient un contrat par lequel ils voyageaient à travailler pendant trente-six mois chez un colon en dédommagement de leur voyage.
- Les autochtones.
Les
premiers français débarquent à la Guadeloupe [a Saint-Rose] en
juin 1635. Ils y trouvent les Caraïbe. Au début de la colonisation,
les cultures pratiquées sont essentiellement des cultures vivrières
et surtout le tabac. Ce dernier sera vite délaissé au profit de la
canne à sucre, plus rentable. L’exploitation de la canne a sucre
nécessitait une main d’œuvre abondante, robuste qui ne pouvait
être ni caraïbes, ni les colons ni même les engagés. Alors les
colons feront donc venir leur main d’œuvre d’Afrique.
Références!!???
LE PATOIS
par Dalia Afifi,
Qu’est-ce
que le patois ?
Le mot patois désigne le parler utilisé par les Français dans les régions (les langues minoritaires). Le français lui-même est à l’origine, un patois ; c’est le patois du Nord de l’Ile-de-France, le Picard, qui a engendré le français.
Le mot patois désigne le parler utilisé par les Français dans les régions (les langues minoritaires). Le français lui-même est à l’origine, un patois ; c’est le patois du Nord de l’Ile-de-France, le Picard, qui a engendré le français.
Le
patois dans le cadre de la linguistique
En
linguistique
(et notamment en sociolinguistique),
le terme « patois » n'est pas usité par les linguistes
qui préfèrent user d'appellations plus précises, car le terme
« patois » a pris en France, au fil des siècles, une
connotation péjorative (mais non systématique). Les linguistes
préfèrent parler de « langues »
et de leurs variétés locales qui sont les « dialectes »,
les « sous-dialectes » et, à très petite échelle, les
« parlers », et d'une manière générale d'idiomes.
Néanmoins, il existe des linguistes, souvent spécialisés de
dialectologie,
qui utilisent le terme « patois » pour désigner un
parler local.
En
1762
le dictionnaire
de l'Académie française
le définit ainsi ; « Langage
rustique, grossier, comme est celui d'un paysan, ou du bas peuple ».
Langue
vs patois
LANGUE
: c’est l’ensemble des unités du langage parlé ou écrit propre
à une communauté. C’est un système de signes vocaux ou
graphiques propres à une communauté d’individus qui l’utilisent
pour s’exprimer et communiquer entre eux, dont cette langue est le
parler officiel. La "langue" est associée à l'idée de
nation.
-
La langue est parlée au niveau d'un (ou plusieurs) pays. Elle est
codifiée (existence d'une grammaire, de dictionnaires) et elle est
liée à une culture (existence d'une littérature par exemple).
PATOIS :
C’est un système linguistique essentiellement oral
C’est
un mot péjoratif à son origine
Le
patois désigne (de manière péjorative) un parler utilisé dans une
zone très limitée.
Le
patois dans notre texte (La Place d'Annie Ernaux)
*la
langue des grands parents
*quelque
chose de vieux et de laid
*Un
signe d’infériorité
*une
langue utilisée dans les sketches pour que les gens s’amusent
*
la langue des ouvriers
*une
langue qui n’est pas utilisée aux écoles
Références!!???La langue arabe en Algérie pendant la colonisation,
par Khalil,
L'Algérie
a été occupée par la colonisation Française en 1830 . et il ya la
colonisation Français en Algérie, la colonisation a essayé de
tuer la langue arabe .
En 1938
la colonisation Français a déclaré que la langue arabe est une
langue étrangère et ils ont interdit d’utiliser la langue arabe
dans les transitions de gouvernement , également la colonisation a
essayé de changer la langue de la rue de la langue arabe a’
langue Français .
La
colonisation a obligé le peuple algérienne de apprendre la langue
Français aux écoles . mais le peuple algérienne a essaye de
résister ca donc il ya beaucoup de mouvements qui ont travaillé
de reprendre la langue arabe en Algérie comme par exemple le
Mouvement salafiste de réforme islamique . pour un seul but
reprendre la langue arabes en Algérie pour garder la religion
islamique.
En fin
n’oublie pas que le peuple algérienne est un peuple très
influencé de la langue Français . également n’oublie pas le rôle
des mouvement qui ont garder la langue arabe avant de la perdre oui
ils ont gardées un peu de la langue arabes mais c’est mieux de la
perdre . cela a gardé la religion islamique .
Sources:
Ipostelaique,
R,.page pour la colonisation Français en Algérie et la langue arabe
{en ligne} page consultées le 1 mars 2010 disponible sur le site
web :
http://ripostelaique.com/France-Algerie-colonisation-arabes.html
ditionsladecouverte,E.,
page pour l’histoire de la colonisation Français en Algérie{en
ligne } page consultées disponible sur le site web
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Histoire_de_l_Algerie_a_la_periode_coloniale__1830_1962-978270COLONISATION (1830-1962) ET GUERRE DE LIBÉRATION EN ALGÉRIE (1954-1962)
dans la nouvelle "C’est
quoi un Arabe" de Maissa Bey
(par Ghadeer
Zaineh)
Leïla
Sebbar a réuni, dans « Une
enfance outremer » seize
textes des écrivains francophones du Maghreb, de l’Afrique
subsaharienne, de l’Océan indien et des Caraïbes qui ont en
commun la langue française et ils racontent un partie de leur
enfance et partagent avec tout le monde leurs expériences enfantines
de la fin des années 40 aux années 60 (Famille, origines,
esclavage, école, rues, gestes, réactions, émotions) et une de ces
écrivains c’est Maissa Bey, l’une des grandes voix de la
littérature algérienne qui écrit sur des sujets concernant
l’Algérie (l’identité, colonialisation, post-colonialisation et
les années de violence qui ont frappée l’Algérie).
L’œuvre
de Maïssa Bey « C’est quoi un arabe? » est
profondément marquée par le contexte politique et social de son
pays qu’elle témoigne. L’écrivain y évoque son enfance sous
forme de dialogue avec elle-même et elle met l’accent sur les
images de soi-même, de ses parents, de la guerre et de la mort de
son père . par le regard d’un enfant elle essaye de trouver la
différence entre un français.
Ce
sont quelque dates importantes montrée dans le l’extrait de «
c’est quoi un arabe? »
- Le 14 juin 1830
l'armée
du roi de France, Charles X, débarque en Algérie, la situation
s'aggrave avec les méthodes de « pacification »
employées par la France, Cet un terme employé pour désigner les
méthodes violentes utilisées par la France pour écraser la révolte
des populations arabes et berbères en Algérie, cette occupation est
conclut par l’annexion de l’Algérie a la république française
par la création des départements français d’Algérie en 1848
- L’année 1954
Le
Front de Libération Nationale (FLN) est un mouvement politique qui
vise l'indépendance de l'Algérie de
l’occupation française .
Ce mouvement est né en 1954 et s'est illustré lors des révoltes
de novembre
1954 qui
marquent le début de la guerre d'Algérie. Il a fait la grève
général pendant sept jours qui a révélé tous les crimes du
colonialisme.
- L’année 1957
les
français ont traqué les algériennes dans toute la ville et ont
pratiqué la torture(torture à l'électricité, exécutions
sommaires de suspects et, jugements expéditifs par les tribunaux
militaires) pour faire parler les personnes suspectes d'avoir caché
des bombes.
- 3 juillet 1962
Après
la prise de l’Algérie par la France, le général de gaulle
annonce officiellement l’indépendance de l’Algérie en 1962. Des
négociations ont été fait entre les représentants du
gouvernement français
et ceux du Front de libération nationale (FLN) pour mettre un terme
au conflit qui ravage l'Algérie depuis
1954.
Les
références :
- Yilancoiglu,S. « maissa Bey : une voix algerienne », universite Galatasaray, 2010,pp.35-41. Disponible sur le web : http://ressources-cla.univ-fcomte.fr
- « Guerre d’Algérie de la colonilisation a l’indépendance » Disponible sur le web: http://education.francetv.fr
LA NEGRITUDE ET L'IDENTITE
(par Khalil, Wala'a, Rukaya)
La
négritude est un mouvement littéraire, culturel et politique
fondé dans les années 1930 à Paris, quand trois étudiants
intellectuels le
Sénégalais Léopold
Sédar Senghor,
le Guyanais Léon
Gontran Damas et
le Martiniquais Aimé
Césaire décidaient de fonder la revue<< l’étudiant noir>>.
Ils
refusent l'existence d'une essence noire mais veulent faire de leur
identité nègre et de l'ensemble des valeurs culturelles du monde
noir, une source de fierté.
La
négritude est un mouvement universel ; elle embrasse toute la
population noire au monde, elle utilise la littérature pour
exprimer la révolution la
désapprobation du colonialisme et de domination occidentale
et de la tyrannie.
Le
mot négritude était créé par
Aimé Césaire .
«
Il ne sait pas encore
L'entêtement
de ma rancoeur aiguisé par l'Hiver
Ni
l'exigence de ma négritude impérieuse... »
Les fondateurs de la négritude étaient en partie inspirés par leurs rencontres avec les membres de la « Harlem Renaissance », comme beaucoup d’entre eux vivaient en France pour s’échapper au racisme et à la ségrégation aux Etats-Unis. Parmi d’autres, ils ont rencontré les écrivains Langston Hughes et Richard Wright et les musiciens jazz Duke Ellington et Sidney Bechet.
Des
œuvres importantes :
Césaire
(Aimé)
Cahier d’un
retour au pays natal.
Paris : Présence Africaine, 1939.
Damas
(Léon-Gontran)
Black Label.
Paris : Présence Africaine, 1956
Senghor
(Léopold Sédar)
Chants d’ombre.
Paris : Seuil, 1945
Sources :
- albertportail.a..., une article parle d' histoire de négritude sur internet http://albertportail.info/spip.php?article35
- unc.a…, une site web parle de la définition de la négritude http://www.unc.edu/depts/europe/francophone/negritude/fren/introduction.htm
- assemblee.a…, une site web parle de Aimé Césaire et sa role de la negritude http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/aime-cesaire/negritude.asp
Mahmoud Darwich
RépondreSupprimerIdentité
Inscris !
Je suis Arabe
Le numéro de ma carte : cinquante mille
Nombre d'enfants : huit
Et le neuvième... arrivera après l'été !
Et te voilà furieux !
Inscris !
Je suis Arabe
Je travaille à la carrière avec mes compagnons de peine
Et j'ai huit bambins
Leur galette de pain
Les vêtements, leur cahier d'écolier
Je les tire des rochers...
Oh ! je n'irai pas quémander l'aumône à ta porte
Je ne me fais pas tout petit au porche de ton palais
Et te voilà furieux !
Inscris !
Je suis Arabe
Sans nom de famille - je suis mon prénom
« Patient infiniment » dans un pays où tous
Vivent sur les braises de la Colère
Mes racines...
Avant la naissance du temps elles prirent pied
Avant l'effusion de la durée
Avant le cyprès et l'olivier
...avant l'éclosion de l'herbe
Mon père... est d'une famille de laboureurs
N'a rien avec messieurs les notables
Mon grand-père était paysan - être
Sans valeur - ni ascendance.
Ma maison, une hutte de gardien
En troncs et en roseaux
Voilà qui je suis - cela te plaît-il ?
Sans nom de famille, je ne suis que mon prénom.
Inscris !
Je suis Arabe
Mes cheveux... couleur du charbon
Mes yeux... couleur de café
Signes particuliers :
Sur la tête un kefiyyé avec son cordon bien serré
Et ma paume est dure comme une pierre
...elle écorche celui qui la serre
La nourriture que je préfère c'est
L'huile d'olive et le thym
Mon adresse :
Je suis d'un village isolé...
Où les rues n'ont plus de noms
Et tous les hommes... à la carrière comme au champ
Aiment bien le communisme
Inscris !
Je suis Arabe
Et te voilà furieux !
Inscris
Que je suis Arabe
Que tu as raflé les vignes de mes pères
Et la terre que je cultivais
Moi et mes enfants ensemble
Tu nous as tout pris hormis
Pour la survie de mes petits-fils
Les rochers que voici
Mais votre gouvernement va les saisir aussi
...à ce que l'on dit !
DONC
Inscris !
En tête du premier feuillet
Que je n'ai pas de haine pour les hommes
Que je n'assaille personne mais que
Si j'ai faim
Je mange la chair de mon Usurpateur
Gare ! Gare ! Gare
À ma fureur !
Ce célèbre poème, écrit en 1964, est devenu comme un refrain magique enflammant les cœurs et déchaînant les sentiments de fierté et d'enthousiasme des Palestiniens. Mahmoud DARWICH est souvent interpellé, lors de ses récitals, par un public qui le lui réclame et voit en lui plus un prophète qu'un poète tout simplement... Mais à chaque fois, il refuse, préférant lire ses nouveaux poèmes.
merci rukaya, wala' et khalil. Haneen, c'est toi qui a traduit le poème du Mahmoud Darwish ?
RépondreSupprimermerci ghadeer pour ces information concernant l'historie de l'algérie. Et oui, Maissa Bey a bien documenté tous les événement passés dans son pays ( le debut de la guerre, la greve de 7 jours, la souffrance "torture" des gens...." c'est vraiment contradictoire parce que la France adoptant le divise de liberte... occupe un autre pays et utilise les methodes violentes...!!
RépondreSupprimerBissan! tu avais lu les informations sur Maissa BEY sur le blog et ses thèmes d'écriture sont aussi très clairs dans sa biographie... je ne comprends pas comment tu as pu te tromper à l'examen... :/
SupprimerDalia! Tu as oublié les références pour ta recherche sur le patois!
RépondreSupprimer